« Il faut des lieux pour faire surgir et se rencontrer les imaginaires, il faut des artistes pour les mettre en mouvement, il faut des énergies artisanes pour les mettre en oeuvre. Et surtout il faut revenir aux gens, aux habitants, aux personnes, là où elles tentent d’agencer leurs existences. Dans leurs solitudes séparées, dans leurs tentatives d’être malgré tout ensemble. Pas d’autre place pour ces lieux qu’au « milieu du monde » (John Wellington, On shared creation process, 2010)
Il faut des lieux pour les imaginaires. Mais ce lieu nouvellement configuré ne peut pas être un lieu culturel et artistique comme ils ont été créés dans les trente dernières années, fussent-ils « intermédiaires », « friches », « nouveaux territoires de l’art », etc.… Non pas pour en amoindrir les tentatives, mais plutôt pour accomplir un pas plus radical dans la mise en oeuvre d’un programme déterminé « d’emparement » collectif des pratiques de l’art et de la culture. C’est là l’enjeu principal de la scène ouverte au Vent se Lève…!